Xavier Peron : une écoute et des suivis individuels pour enfants, adolescents ou adultes 


Quelle écoute propose un psychologue ?

Faisons un travail de différenciation.


La principale différence que j'entrevois entre l'écoute d'un psychologue et, par exemple, l'écoute d'un confident (quel qu'il soit) est que le premier s'attache tout autant à ce qui se dit qu'à ce qui ne se dit pas. Autrement dit encore, le psychologue travaille sur et avec l'inconscient.


 L'inconscient gouverne notre vie. Notre vérité est inconsciente. Nous croyons pouvoir tout maîtriser, les actes manqués, les lapsus, les rêves, les symptômes (névrotiques par exemple) sont là pour nous rappeler la partie inconsciente de notre être


Pourquoi se fabriquer des symptômes ?

Il faut avant tout rappeler que le symptôme, tout comme le rêve, est l'accomplissement d'un désir. C'est la face cachée du symptôme. C'est ce qu'on appelle le bénéfice secondaire de la maladie. C'est pourquoi nous tenons tant, malgré ce que nous en disons, à nos symptômes.

La question incidente à se poser maintenant est alors la suivante : de quelle nature est ce désir ?


Si ce désir apparaît caché, dans le symptôme ou dans le rêve, c'est qu'il n'est pas toujours avouable. Il emprunte alors des voies détournées pour s'accomplir. Il se manifeste à notre insu.


Car, et nous ne l'avons pas encore signalé, le symptôme a une fonction économique. Autrement dit, grâce à lui, la tension accumulée peut s'évacuer. Si cette évacuation ne pouvait se faire, que se passerait-il ? Eh bien, nous serions envahis par l'angoisse. L'énergie libre se muerait en angoisse.


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L'angoisse

L'angoisse, d'une certaine façon, représente un excès de plaisir. C'est un signal qui nous indique que nous sommes sous le règne du plaisir absolu, que nous avons dépassé une limite, la limite entre ce qui est permis et ce qui ne l'est pas. Grâce au symptôme qui convertit l'énergie libre en énergie liée, nous évitons d'être sous l'emprise de l'angoisse. Ou, du moins, elle apparaît atténuée. Car c'est une chose d'être angoissé au sens familier du terme, c'en est une autre de l'être psychopathologiquement parlant. C'est une douleur absolue, infinie. C'est en ce sens que l'on peut dire que le symptôme a une fonction économique. Il rétablit l'équilibre dans l'appareil psychique.


Nous avons dit plus haut que le symptôme (tout comme le rêve) est accomplissement de désir. En effet, le symptôme nous indique que nous sommes sous le régime du principe de plaisir. Il nous l'indique de façon indirecte.


L'avantage de "se fabriquer" un symptôme est, nous l'avons vu, de se débarrasser d'une tension interne, d'une angoisse, de la localiser dans un point du corps, dans des rituels (entre autres manifestations), mais l'avantage est aussi de continuer à jouir. On pourrait presque dire que l'on jouit de son symptôme. Le plaisir est toujours présent quand on parle de symptôme. D'où le fait que l'on y tienne. C'est une source de souffrance, mais aussi de plaisir. Le prix à payer, pour reprendre une métaphore économique, ce sont les désagréments qu'il entraîne. La plupart du temps, ce prix à payer n'est pas trop élevé, on s'en accommode. Parfois, il se révèle trop important, le symptôme devient alors trop gênant et invalidant. On ne peut plus faire comme si...


On peut alors décider de se tourner vers un "psy", prendre le risque de s'aventurer dans des contrées inconnues, faire comme la petite Anna de Fynn : « Quant au langage, Anna était d'avis qu'il pouvait, en gros, se diviser en deux : la partie question et la partie réponse. Des deux, c'était la partie question qui avait le plus d'importance. La partie réponse offrait certaines satisfactions mais ne pouvait rivaliser avec sa voisine. Les questions étaient une sorte de démangeaison intérieure, une impulsion à aller de l'avant. Les questions, les vraies, avaient ceci de spécial qu'elles étaient dangereuses, et passionnantes. On ne savait jamais très bien où on allait atterrir. » - Anna et Mister God de Fynn

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